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Cher ami...
16/07/2006 15:35
Je peux te dire,cher ami que je partage ce sentiment que tu as. Effectivement, on est perdu dans un monde que nous nous sommes battis, un monde qui n’hésite pas à nous promettre de nous libérer en nous enfermant, c’est étrange mais c’est comme ça : nous sommes esclave de notre propre rêve de délivrance !
Tu me dirais comme d’habitude : rien de grave, oublie tout , marche sur les corps, chante tes mensonges et répète le refrain avec la débile chorale, les morts ne vont pas nous suivre et les fantômes n’existent plus.
Entre cette logique et son acceptation, rappelle toi cher ami qu’il est ce refus d’être formaté que chaque âme libre ne peut y renoncer.
En fait, j’ai l’impression que ces corps nous supplient de ne pas rester indifférents , peut être pour les enterrer , les brûler mais juste ne pas rester indifférents , les fantômes aussi , ils sont là et je peux pas les ignorer , j’hallucine et ils me poussent à la folie, c’est possible mais leur voix est le seul écho de la raison dans ce vide qui nous entoure ...
Tu veux que je m’arrête, ce que je dis n’as pas de sens pour toi, c’est abstrait, absurde, ridicule même, c’est un délire et il vaut mieux que je me taise, c’est nul , aussi nul que tu oses me juger , me caser, me mettre une étiquette une fois pour toute ...aussi nul que l'ensemble de notre discussion...
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AMER ABSURDE
16/07/2006 15:33
Je me sens pas bien, j’ai l’impression de vivre dans un chaos total : sans repères, sans identité ni aucune idée de ce que je suis.
C’est un mal-être qui ne date pas d’aujourd’hui, il me semble en fait que ce sentiment d’absurde me torture depuis toujours.
Il y avait des moments où j’ai vraiment essayé de résister et de lutter contre mais il y avait également des temps où je n’ai fait que baissé les bras, où je me suis laissé emporter par ce courant en ayant la conviction que ça sert à rien de combattre une fatalité.
Je le reconnais, c’est un suicide moral, une lâcheté intellectuelle, pire : c’est la destruction de ce modèle et l’effondrement de cet être que j’ai longtemps milité pour bâtir.
Les succès et les échecs, le bonheur et le malheur, la joie et la tristesse ... tout cela n’a qu’un goût relatif, toute réalité est relative et c’est cette quête éternelle de l’absolu qui m’anime et c’est à elle seule de me sauver du naufrage dans cet absurde si amer ...
Je pense que mon vrai moi est au bout du refus du conformisme, de cette résistance à la tentation du laisser-aller et de ce courage de dire non au désespoir, au nihilisme et à l’absurde.
Le bien être est au bout de la sueur...
La gloire au bout de la pensée libre ...
Et l'amour de ma tendre est jusqu'au bout de ma vie...
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REVOLTE
16/07/2006 15:32
J’ai vu défilé, dans des émissions de télé, énormément de célébrités et parfois d’inconnus, qui viennent présenter un genre particulier d’autobiographie, celle ou on se contente pas de mettre l’accent sur les virages de sa vie, et ses expériences clés qui peuvent être d’une certaine utilité pour le lecteur, celle ou on commence à étaler toute son intimité, où il n’y plus de place à la pudeur, et où on se dévoile jusqu’à la nudité.
J’ai toujours considéré cette démarche comme dégradante, machiavélique même.
Notre site ne s’inscrit en aucun cas dans cette ligne, dans la mesure ou vous n’y trouverez jamais une telle exhibition, ça ne sera qu’une description d’un quotidien à la fois banal et passionnant, reflétant une vie partagée entre une volonté de progression et les maudites forces de régression, entre la passion de faire bouger les choses et le vice de préserver le statu quo, entre l’audace intellectuelle et la lâcheté des préjugés.
Ce n’est qu’une tentative de porter un regard différent sur une vie qui semble de plus en plus machinale.
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